Isabelle Dumas est doctorante à L'Université de Montréal en littératures de langue française en cotutelle avec Paris 3-Sorbonne Nouvelle. Elle est également chargée de cours à l'U. de Montréal. Ses études doctorales portent sur l'œuvre de Marcel Proust. Elle est spécialiste des romans de Houellebecq (M.A.) (www.houellebecqblog.wordpress.com), est auteure d'un roman (Disloc) ainsi que de quelques nouvelles, et s'intéresse de près à la création littéraire. Elle est curieuse, fonceuse et engagée à faire vivre, dans la mesure de ses moyens, la littérature.
Galerie Proust
Crédit photo : France 3.
Affiche de l’exposition « Proust, du temps perdu au temps retrouvé » (Paris, 15 avril 2010).
14 novembre 2013, souper (dîner) festif de la première journée du colloque. Nous célébrions aussi, bien sûr, le centenaire de publication de Du côté dechez Swann (14 nov. 1913). C’était aussi mon anniversaire (25 ans).
Juste avant de commencer la séance…
Dans la salle des fêtes d’Illiers-Combray, où s’est tenu le colloque.
place centrale d’Illiers-Combray
L’église d’Illiers-Combray.
« Les Robes du temps », de l’artiste québécoise Carole Simard-Laflamme, exposées à l’église d’Illiers-Combray.
« Les Robes du temps », de l’artiste québécoise Carole Simard-Laflamme, exposées à l’église d’Illiers-Combray.
Martin Robitaille, moi-même et Bernard Dupriez (de gauche à droite), réunis pour donner une conférence sur Proust à l’Université de Montréal, le 13 décembre 2013.
Moi-même, au Jardin du Luxembourg, arrivée depuis peu à Paris pour un séjour de recherche de trois mois, dans le cadre de mon doctorat sur Proust.
Moi-même, au Parc Montsouris, le 3 mars 2014.
Baj chez Proust (Milan, Skira, 2000), avec des textes d’Alain Jouffroy et de Silvia Pegoraro.
Documents précieux au Salon du Livre ancien 2015, au Grand Palais de Paris.
En vitrine de la librairie Garnier.
Par de Gonet.
Toute la Pléiade Proust.
Quatre tomes de la correspondance de Proust (Kolb éd.), gracieusement offerts par une écrivaine française venue assister à la conférence que j’ai donné le 3 octobre à Valcourt : « Proust, ce soleil noir ».
Le dernier numéro de Marcel Proust Aujourd’hui.
Typographie de Charles Colin, 1913.
Conférence donnée cet automne, à l’invitation de la commissaire France Bissonnette.
L’écrivain, en 1922.
ca. 1895, Illiers-Combray, France — Marcel Proust — Image by © ANNEBICQUE BERNARD/CORBIS SYGMA
Vient tout juste de paraître : 3 cahiers retraçant 3 étapes de la création du passage de la madeleine, édité par les Saints Pères, et préfacé par Raphaël Enthoven, coauteur du Dictionnaire amoureux de Marcel Proust.
Aquarelle de Kees van Dongen, 1947.
La biographie de référence de Proust, par Jean-Yves Tadié.
Baj chez Proust (Milan, Skira, 2000), avec des textes d’Alain Jouffroy et de Silvia Pegoraro.Commentaires récents
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Archives de mot-clé : Odette
Une langue à soi pour ce monde qu’est un amour
« Et même, souffrant de songer, au moment où elle passait si proche et pourtant à l’infini, que tandis qu’elle s’adressait à eux, elle ne les connaissait pas, il regrettait presque qu’elle eût une signification, une beauté intrinsèque et fixe, … Lire la suite
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« Proust : les passions prisonnières », sur France Culture
Suivez ce lien pour écouter l’émission de France Culture sur la jalousie proustienne, signalée il y a quelques jours sur ce blogue : http://bit.ly/1OdTbko
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Faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous
Comme l’a écrit Sartre dans L’existentialisme est un humanisme : « L’important c’est de faire quelque chose de ce qu’on a fait de nous. » Jouet, par hérédité, des natures opposées de ses parents, Gilberte n’en demeure pas moins responsable … Lire la suite
Conscience amoureuse, vie vivante
« Et la présence d’Odette ajoutait en effet pour Swann à cette maison ce dont n’était pourvu aucune de celles où il était reçu : une sorte d’appareil sensitif, de réseau nerveux qui se ramifiait dans toutes les pièces et … Lire la suite
Rien n’est plus important que de savoir, pour l’épris proustien
[M]aintenant, c’était une autre faculté de sa studieuse jeunesse que sa jalousie ranimait, la passion de la vérité ». Marcel Proust, Du côté de chez Swann, « Un amour de Swann ».
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L’imagination : oxygène de la jalousie
« Les journées, Swann les passait sans Odette ; et par moments il se disait que laisser une aussi jolie femme sortir ainsi seule dans Paris était aussi imprudent que de poser un écrin plein de bijoux au milieu de … Lire la suite
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L’amour proustien : école de non-réciprocité
« C’est qu’elle n’avait même pas pensé à lui. » Marcel Proust, Du côté de chez Swann, « Un amour de Swann ».
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Chez Proust, rien n’est plus important que de savoir
« [C]ette chose effrayante et délicieuse à laquelle il pensait sans cesse sans pouvoir bien se la représenter, une heure de la vraie vie d’Odette, de la vie d’Odette quand lui n’était pas là ». Marcel Proust, Du côté de … Lire la suite
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Relativité (2)
« Swann arriva tranquiLlisé par la pensée que M. de Charlus passerait la soirée rue La Pérouse, mais dans un état de mélancolique indifférence à toutes les choses qui ne touchaient pas Odette, et en particulier aux choses mondaines, qui … Lire la suite
La lumière que jette l’aimé(e) sur le monde
« D’autres encore, colossaux aussi, se tenaient sur les degrés d’un escalier monumental que leur présence décorative et leur immobilité marmoréenne auraient pu faire nommer comme celui du Palais Ducal : « l’Escalier des Géants » et dans lequel Swann … Lire la suite
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Posséder l’être aimé, de toutes les manières, par tous les moyens
« Il n’avait de rendez-vous avec Odette, au moins le plus souvent, que le soir ; mais le jour, ayant peur de la fatiguer de lui en allant chez elle, il aurait aimé du moins ne pas cesser d’occuper sa … Lire la suite
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Les nourritures du coeur
L’amour est omnivore parce que tout nourrit le coeur : « La petite phrase de Vinteuil qui était comme l’air national de leur amour. » Marcel Proust, Du côté de chez Swann, « Un amour de Swann ».
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Du côté de chez Proust 